Le Secrétariat du Forum de Haut Niveau de Tana sur la Sécurité en Afrique (www.TanaForum.org) a annoncé aujourd’hui que la Présidente de la République du Libéria, S.E. la Présidente Ellen Johnson Sirleaf sera la Conférencière d’honneur du Sixième Forum de Tana prévu les 22 et 23 avril 2017.

S.E. la Présidente Ellen Johnson Sirleaf est la 24^ème Présidente en exercice du Liberia. Elle a remporté l’élection présidentielle de 2005 et est entrée fonction le 16 janvier 2006. Elle a été réélue en 2011. Elle est la première femme élue chef d’Etat en Afrique. En juin 2016, elle a été élue Présidente de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ce qui en fait la première femme à occuper ce poste.

La Présidente Sirleaf a reçu le prix Nobel de la paix de 2011, conjointement avec Leymah Gbowee du Libéria et Tawakkol Karman du Yémen. Les femmes ont été reconnues « pour leur lutte non violente pour la sécurité des femmes et pour les droits des femmes à participer pleinement au travail de consolidation de la paix. »

Avoir la Présidente Ellen Johnson Sirleaf comme conférencière d’honneur est un grand succès pour le Forum », a déclaré Michelle Ndiaye, Chef du Secrétariat du Forum Tana. « Elle peut utiliser son leadership pour mettre en exergue le rôle de l’Etat dans la gouvernance des ressources naturelles et appeler à une bonne participation des femmes à tous les débats qui mettent l’accent sur l’utilisation des ressources naturelles en Afrique ».

Organisé chaque année dans la ville de Bahir Dar, dans le nord de l’Ethiopie, le Forum de Haut Niveau de Tana est un rassemblement informel de chefs d’Etat et de gouvernement ; de dirigeants d’organisations régionales ; de la société civile ; du secteur privé ; et d’éminents universitaires et praticiens. Le thème de cette année, 'La gouvernance des ressources naturelles en Afrique' (http://APO.af/M3aVqq), vise à réfléchir sur la centralité des ressources naturelles, aussi bien dans la période historique que contemporaine, pour comprendre les implications profondes des relations entre l’Etat et la société sur le continent, et la position désavantageuse de l’Afrique dans la production et les échanges mondiaux.